💄Devenir fournisseur de produits cosmétiques
Créer des cosmétiques pour les revendre en marque blanche
Hello à tous ! 🛒
On se retrouve aujourd’hui avec une idée de business qui est basée sur le même principe que l’une de mes anciennes éditions :
C’est la 34ème édition et j’avais parlé de cette idée de fournisseur textile dans ma 2ème newsletter.
Vous êtes donc sûrement très nombreux à ne pas l’avoir lu.
De toutes les idées que j’ai eu, celle-ci reste dans mon top 3.
Je trouve qu’elle a un vrai potentiel 🔥
Et c’est pour cela, qu’aujourd’hui, je vous donne une variante à cette 1ère idée.
Reminder : Mes newsletters sont là comme des pistes à explorer plutôt que comme des idées fixent qui n’ont pas vocation à bouger.
Le but n’a jamais été de copier/coller ce que je vous propose (à moins d’un gros coup de cœur 💙) mais plutôt d’éviter de partir de 0.
Let’s go pour cette 35ème édition !
Au sommaire de cette édition :
I/ Quelle est l’idée et pourquoi celle-ci ?
II/ Comment se démarquer des concurrents ?
III/ Par où et quoi commencer ?
IV/ Pour qui et quelles ambitions ?
I/ Quelle est l’idée et pourquoi celle-ci ?
Quelle est l’idée ?
Créer et revendre des produits cosmétiques en marque blanche.
Sur le papier, le principe est simple : être un fournisseur de shampoings, savons, déo, crème visage et corps…
L’idée n’est pas nouvelle.
De nombreux laboratoires de cosmétiques proposent déjà des marques blanches pour que les marques puissent mettre rapidement des produits à vendre sur le marché.
On oublie les étapes de formulation, d’aller-retour, de production qui rendent tout le processus très long et coûteux.
Je verrais bien le site comme un e-commerce classique trié par catégorie, prix avec la particularité de devoir être une entreprise pour y accéder.
Une fois sur le site, il sera alors possible de commander facilement en éliminant le plus d’étapes possibles.
Pourquoi cette idée ?
Plusieurs raisons font que j’aime beaucoup cette idée de business :
Si vous adorez les cosmétiques et que vous pensiez créer une marque, cette solution de créer et produire pour revendre directement en plus grosse quantité en tant que fournisseur B2B est intéressante.
Le nombre de personnes souhaitant se lancer dans l’aventure entrepreneuriale ne cesse d’augmenter. Tout le monde veut créer une marque de vêtements, de cosmétiques ou de bijoux. En offrant la possibilité aux plus petites et moyennes marques de gagner du temps et de l’argent, vous vous assurez de nombreux clients potentiels. En effet, la plupart des labos cosmétiques ne produisent pas en dessous d’un certain nombre d’unités.
En tant que marque B2C vous vendez 1 ou 2 unités par commande. Faire grossir son CA demande de nombreux clients et donc de réussir à se faire connaitre (le plus dur dans ce style de business). Mais si vous vendez à des marques, le nombre d’unités par commande ne sera plus 1 ou 2 mais plutôt des centaines à quelques milliers. Plus besoin d’autant de clients.
Ce sont les raisons principales qui me poussent à penser qu’il y a un véritable potentiel.
II/ Comment se démarquer des concurrents ?
J’espère que je ne vous déçois pas quand je vous dis que des concurrents existent.
De toute façon, je vous l’ai toujours dit : si personne n’a jamais pensé à ce produit/service ce n’est pas vraiment bon signe.
Bien sur des exceptions existent mais globalement mieux vaut avoir des concurrents.
Du coup, qu’est-ce qu’il est possible de mettre en place pour se démarquer ? :
Produire les produits vous-même
Vous pouvez décider de déléguer cette partie là mais c’est toujours intéressant d’avoir votre propre ligne de production et ainsi de pouvoir la gérer complétement. Les frais de démarrage seront plus importants mais dans une vision long terme cela sera plus rentable.
Proposer l’étiquetage du produit ou pas
Puisque vous vendez des produits en marque blanche, il restera toute la partie de la personnalisation du produit. Vous pouvez choisir de ne pas vous en occuper pour proposer un envoi plus rapide et moins coûteux ou alors justement de rendre possible cette opération pour que le produit arrive finit chez le client.
Développez un site e-commerce simple d’utilisation
L’un des soucis que je vois avec les sites en B2B qui vendent des produits est le site internet. Pas clair. Pas simple. Le site Stanley & Stella (fournisseur textile B2B) est un exemple en la matière. Commander sur ce site est d’une facilité incroyable. La gestion de leur stock est quasi irréprochable et quand un produit est en rupture un petit “?” indique quand est-ce que les prochains réassorts arriveront. Je ne peux que vous conseiller de vous inspirer de ce que les fondateurs ont créé.
Ne pas imposer de quantité minimum pour commander
C’est un point crucial pour se démarquer ! L’une des caractéristiques des commandes B2B sont les quantités minimales de commande. Supprimez cette contrainte pour permettre à toutes les marques de profiter de vos produits. Vous pouvez évidemment jouer sur le prix de la livraison pour contrôler vos coûts.
Gérer toute la partie réglementaire
Le monde des cosmétiques est beaucoup plus soumis aux contraintes réglementaires que des vêtements par exemple. Il faut penser à cette partie et l’expliquer correctement aux clients. Leur dire s’il reste des choses à faire et quoi faire pour pouvoir commercialiser le produit ou si tout est ok de ce côté là.
Sortir de nouveaux produits régulièrement
C’est aussi un point très important. Vous ne pouvez pas sortir que quelques produits différents et vous arrêter là. Il faut que votre catalogue soit toujours mis à jour avec de nouvelles formules, de nouveaux packagings (forme du produit), de nouvelles textures (solides, liquides, crème…). Si vous réussissez à être l’unique fournisseur de vos clients, vous avez tout gagner.
Laissez la possibilité de créer des produits sur-mesure
Si vous avez vos lignes de production, il ne sera pas si difficile de travailler en collaboration avec une marque pour sortir un produit unique. En revanche, pour que cela ait du sens, il faut que les quantités commandées soient très importantes.
Créer votre communication comme une marque B2C
La plupart des marques B2B ont une comm’ très pro, très lisse parfois un peu chiante. N’hésitez pas à proposer du contenu comme si vous étiez une marque classique. Pour l’exemple, je vous conseille de regarder ce que font Kymono, marque de B2B qui a cassé les codes de la communication classique dans leur secteur.
Ayez une vraie identité de marque, soyez reconnaissable et unique
Il y a de quoi s’amuser avec le marketing mais la plupart des entreprises qui vendent à des entreprises choisissent de faire des choses très simples voir complétement ennuyantes. Choisissiez un nom, des couleurs, des typos, des valeurs, des références, une mission, une vision (…) comme vous le feriez pour une marque B2C. Bref, amusez-vous et rendez l’expérience client unique et incopiable pour vos concurrents.
Ne vous contentez pas de LinkedIn
Quand on parle réseaux sociaux pour B2B, on parle de LinkedIn. C’est dommage parce que vous pourriez créer une vraie communauté sur des réseaux comme Instagram et TikTok. Comme ça, les personnes qui rêvent de lancer leur marque mais qui ne savent pas comment s’y prendre pourront apprendre avec vous et voir ce que vous proposez. Le jour où elles se lanceront, elles viendront acheter leurs produits sur votre site.
III/ Par où et quoi commencer ?
Je vous l’accorde, c’est pas l’idée de business la plus facile à mettre en place.
C’est un business qui demande un investissement de départ.
On est pas sur un side project ici.
Les premières étapes sont donc :
Trouver des personnes capables de créer des produits cosmétiques
Avoir une machine et une personne capable de produire
Avoir une machine ou une personne capable de conditionner les produits
Ce sont les 3 éléments de base à votre lancement.
Vous n’êtes pas obligé d’avoir les plus grosses machines dès le début ni d’avoir une équipe de 10 personnes. Il est toujours possible de commencer petit quelque soit l’entreprise créée.
Vous pouvez, bien évidemment, en parallèle commencer à réfléchir à l’aspect communication et notamment commencer à raconter et expliquer votre projet sur un réseau social comme LinkedIn.
Je vous réfère à l’édition sur la stratégie de “Build in Public” pour mieux comprendre :
Ne négligez surtout pas l’aspect logistique et réglementation qui seront les points clés surtout au début.
IV/ Pour qui et quelles ambitions ?
Comme pour tous les business qui nécessitent un certain investissement de départ et qui ne se construit pas comme un side project, vous devez avoir une vision long terme et l’ambition d’amener le projet assez loin.
Alors oui, vous pouvez aussi commencer petit et laisser le temps au temps pour le développer mais tout dépend de la somme investit de départ.
Pour que votre business soit concurrentiel et que vous réussissiez à attirer suffisamment de clients, votre gamme de produits doit être assez grande.
Vous pouvez difficilement vous contentez d’avoir 2 ou 3 produits à proposer.
Pour faire face à tous les autres laboratoires, vos atouts majeurs seront la facilité d’achat et le choix des produits.
Si votre parcours client est complexe, s’il n’y a pas beaucoup de choix, si les prix sont trop élevés, vous aurez du mal à sortir du lot.
On se demandera pourquoi ne pas passer par un labo qui est capable de faire du sur-mesure ou semi sur-mesure.
Et pour réussir à mettre tout cela en place, vous devrez vous investir énormément et donc avoir de l’ambition (pas que les deux soient forcément relier).
Aussi, impossible de monter une entreprise comme celle-ci tout seul.
Si vous rêvez de pouvoir travailler d’où vous voulez, d’avoir le moins de contrainte possible, ce n’est pas ce style de business qu’il vous faut.
Certaines de mes éditions pourront mieux correspondre à ce genre d’envie et de style de vie.
Je classe cette idée comme une idée de business à fort potentiel mais risquée.
N’oubliez pas que nos rêves pro sont parfois biaisés par ce qu’on voit sur les réseaux. On a l’impression que notre idéale de vie est d’avoir une boite avec 200 employés qui lève des millions mais ce n’est parfois qu’une impression.
En tout cas, si vous avez cette ambition, ce business pourra parfaitement vous correspondre.
Le potentiel de développement est immense et cette idée peut se transformer avec le temps pour laisser place à quelque chose d’encore plus ambitieux.
Aujourd’hui, vous ciblez les jeunes entreprises qui se lancent et qui veulent tester le marché ainsi que les entreprises un peu plus implantées. Demain, vous pouvez cibler des entreprises beaucoup plus grandes, d’autres pays, d’autres secteurs que la cosmétique…
Si vous voyez des idées à apporter à cette édition, des remarques, des questions…
Vous pouvez toujours laisser un commentaire, je suis sûre que vous aussi vous avez des idées !
C’est tout pour aujourd’hui.
À la semaine prochaine,
Manon 💙